La restauration des milieux aquatiques et associés désigne l'ensemble des actions visant à rétablir, améliorer ou conserver le bon état écologique, fonctionnel et paysager des écosystèmes liés au cours d'eau.
Le syndicat effectue différents travaux :
- la mise en place d'aménagements d'abreuvement du bétail.
- la renaturation de cours d'eau
- la restauration d'annexe hydraulique
- la connaissance des zones humides
1) La mise en place d'aménagements permettant l'abreuvement du bétail
Les berges sont parfois dégradées par la descente du bétail, ce qui impacte la qualité de l’eau du cours d’eau. En partenariat avec le propriétaire privé, le syndicat réalise des aménagements permettant de maintenir l’accès à un abreuvement tout en évitant le piétinement.
2) La renaturation de cours d'eau
La renaturation consiste à redonner aux cours d'eau des caractéristiques et un fonctionnement proches de leur état naturel d'origine afin de restaurer leur capacité d'autoépuration et d'autorégulation et favoriser leur contribution à la biodiversité.
*travaux réalisés sur le cours d'eau du Gabasset, BV Gabas, communes de Coudures et Aubagnan
3) La restauration d'annexe hydraulique
Les annexes hydrauliques sont des zones humides, souvent des bras morts. Ces derniers, correspondent souvent à d’anciens tracés de la rivière Ces zones humides se trouvent au fil du temps, comblées par le dépôt naturel des sédiments et par le développement d’une végétation arbustive trop dense, entraînant une déconnexion avec le cours d’eau. Ces déconnexions avec la rivière peuvent avoir des impacts écologiques importants, car les annexes hydrauliques constituent des éléments majeurs du cours d’eau en tant que zones de reproduction pour plusieurs espèces de poissons (frayères) et en tant que zones vitales pour de nombreuses espèces d’insectes, d’amphibiens, et d’oiseaux inféodés à ces milieux. Elles jouent également un rôle de régulation hydraulique par leur inondation en hiver (stockage d’eau) et d’épuration des eaux issues du bassin versant (ex. : filtration des matières polluantes).
*annexe hydraulique sur le Gabas, commune de Montaut
4) La connaissance sur les zones humides
Les zones humides sont un sujet d'actualité. Le SGLB a vu ici une opportunité de se positionner d'avantage en tant qu'acteur du territoire.
Dans le cadre de l’élaboration d’une politique « zones humides » sur son territoire de compétence, le SGLB souhaite être acteur de l’inventaire et de la cartographie des zones humides. Dans un premier temps, cet inventaire passe par une phase préalable de prélocalisation.
C’est pourquoi la présente étude a eu pour objectif de cartographier les zones humides probables, c’est-à-dire les secteurs de forte probabilité de présence de zones humides, sur la base de caractéristiques « intrinsèques » et non induites par l’activité humaine.
Cette cartographie pourra servir de base pour d’autres missions ultérieures de cartographie des zones humides effectives (ZHE) et s’intègre dans une démarche globale visant à harmoniser l’information et la gestion des zones humides sur l’ensemble des bassins versants du Gabas, du Louts et du Bahus.
Différences entre ZONES HUMIDES PROBABLES ET EFFECTIVES :
Les définitions suivantes visent à cibler précisément l’objet de la présente étude. Plusieurs niveaux d’identification des zones humides peuvent être définis selon le niveau d’investigation :
Les zones humides probables (ZHP) – sont des zones qui selon des critères géomorphologiques et climatiques devraient présenter les caractéristiques d’une zone humide en l’absence de toute intervention de l’homme (drainage, comblement, modification de la circulation de l’eau en amont ou en aval). Les zones humides probables correspondent à des enveloppes de forte probabilité de présence des zones humides. Elles sont définies lors d’une phase de prélocalisation et n’ont pas fait l’objet d’investigation sur le terrain.
Les zones humides effectives (ZHE) – répondent à la définition de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques et satisfont aux critères d’hydromorphie des sols et/ou de présence d’une végétation hygrophile. Elles peuvent correspondre à la totalité ou à une partie des zones humides probables. Elles sont identifiées sur la base d’investigations et d’inventaires de terrain. Les contours de la zone humide peuvent être définis plus ou moins précisément mais sa présence est certaine. Concernant ces ZHE, la présente étude n’avait pas pour but d’en délimiter de nouvelles mais bien de compiler les données de ZHE existantes.
